15 juillet 2004
Calme blanc
Pas un souffle.
Voiles affalées.
Pas une ride sur l'onde.
Je pourrais presque voir le fond et les coraux si je me penchais sur le bastingage.
Ils sont toujours étonnants ces moments, quand tout s'arrête, comme une transparence de cristal.
On sent qu'il va se passer quelque chose sans savoir quoi.
L'air prend une immobilité à laquelle on pourrait presque donner une couleur, une épaisseur, un poids, une douleur.
Est-ce l'impression qu'ont les funambules lorsqu'ils s'arrêtent à mi-parcours, sur ce filin tendu entre deux rives ?
A quoi pensent-ils ?
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