La Suissesse en moi
Bon sang !
Je me souviens de la morsure de ma douleur au résultat des dernières élections de la Confédération qui mettait cette vérole fashistoïde de Blocher au pouvoir.
Je me souviens de m'être mordu les joues jusqu'au sang pour m'interdire de te dire toute la douleur empathique que cela générait en moi.
Ne pas bouger. Surtout ne pas bouger. Te laisser aller ta vie... en priant à deux genoux pour qu'elle soit belle et sereine et heureuse et libérée.
Mais là, je lis Acrimed et je ronge mon frein.
Au 21 avril, tu m'avais soutenue, portée à bout de bras, bercée, consolée.
Quand je lis ça, je souffre à l'idée que tu puisses souffrir.
Comme toujours.
Ô mon âme, si tu pouvais être plus léger, plus étanche que moi, comme je serais soulagée !
Puisses-tu ne pas être seul. Plus jamais.
Déclencheur : Suisse : les sermons libéraux du Temps